Pas besoin de faire un dessin, quiconque s’est déjà trouvé à contempler désespérément sa belle page blanche, sur écran ou sur papier, comprend sans doute où je veux en venir…
Une initiative très intéressante, qu’il faudrait généraliser dans toutes les écoles doctorales, a été enregistrée en vidéo et est accessible librement.
Il s’agit de l’école doctorale d’été EED Unistra 2015 qui s’est donné pour objectif de répondre en une semaine aux besoins concrets des doctorants concernant la thèse.
J’ai particulièrement apprécié l’intervention de Thierry Olive, chercheur au CNRS en psychologie cognitive, qui s’intéresse à la production de l’écrit. La vidéo intéressera plus largement que les doctorants, car il s’agit de comprendre ce qui se passe dans notre cerveau lorsque nous écrivons, et ce que l’écriture produit sur nous. Regardez plutôt : (en cas de difficulté avec la vidéo intégrée, essayez par ce biais)
Pour la seconde vidéo ci-dessous, le titre est particulièrement bien choisi et interpelle directement la doctorante que je suis : « Assieds-toi et écris Ta thèse ! » Cette autre intervention, de Geneviève Belleville, professeur adjointe à l’Université de Laval en psychologie, est également captivante car elle semble promettre (enfin !) des solutions pour calmer l’anxiété constante du « je dois rédiger ma thèse ». Leitmotiv qui n’avance à rien et n’aide pas du tout à rédiger, mais que tous les doctorants que j’ai croisés ont en commun. Effectivement, j’ai retenu quelques conseils applicables et utiles, et qui sont surtout remis en contexte et expliqués, voyez vous-même : (en cas de difficulté avec la vidéo intégrée, essayez par ce biais)
Après tout ça, yapuka : à vos agendas, prenez rendez-vous avec vous-même ! 😉
La très bonne nouvelle Hélène, c’est que même 10 ans après la soutenance, les affres continuent. (mais on s’y habitue). Merci pour ce billet qui nous rappelle qu’écrire est tout sauf une activité naturelle.
Argh, oui, quelle bonne nouvelle 😉 Sur la fin de son intervention, Thierry Olive dit effectivement que « on est tous « pas bon » en écriture », que « on a tous une appréhension à écrire, on a tous des difficultés à écrire », en s’incluant dans le « tous », c’est très rassurant pour la suite 🙂 Bon, c’est déjà pas mal d’arriver à s’y habituer…
Merci pour la visite !