Ah… oui…
C’est un classique, rebattu, vu et revu. On m’avait prévenue, je le savais, je m’y attendais, j’étais prête… Croyais-je !
Car : non.
Je me soupçonne d’avoir déjà posé la question à d’autres, maintenant que j’y songe…
Las, que répondre ? Une blague ? Hin, hin… Trop compliqué, si en plus il faut avoir de l’esprit… Et puis : il y a challenge, quand il y a rire ! Il faut prévoir la prochaine répartie enjouée, en avoir toujours une en stock, car le moment est surgissant et (in)attendu.
Prendre un air entendu, genre on se comprend, tu sais bien ce que c’est, toi qui poses la question. Tu te venges, en fait, c’est ça ? Avoue ! Ou tu es curieux de formulations innovantes ?
Répondre un « oui… » optimiste, ajouter un « doucement… » relativiste, en souriant (sourire légèrement fatigué et concerné).
Désespoir de première année : comment je sais si ça avance ? ça se voit à quoi ? bon, admettons que j’avance, ok, mais je vais où ? Si je fais un peu de sur-place, c’est grave ? c’est pas plutôt l’endurance, le rythme, le véhicule, le paysage, les passagers, la voie empruntée, qu’il faudrait interroger ?
Sinon, c’est peut-être juste un « ça va ? » poli et personnalisé…
Pas de quoi s’étouffer, juste répondre « oui et toi, ça va ? », c’est pas mal non plus 😉
Et quand la question était directement « alors ça avance la thèse ? », on aurait pu penser qu’une réponse ironique du genre « non elle recule » aurait pu faire comprendre aux maladroits qu’on a le droit de prendre du temps. Non ! il n’y a que le terme qui compte. C’est pas le chemin mais l’arrivée à tout prix…
Bon courage.
Oui, il m’arrive parfois d’envisager Hercule… 😉
Merci 🙂
aaaaaah, sacrée question… il faudra t’y faire, ça va durer toute la thèse ! et il y a aussi « une thèse sur quoi ? » (sans doute plus facile d’y répondre quand on fait médecine, de l’histoire ou de la chimie que des sciences de l’information…)
https://www.youtube.com/watch?v=7VEmNdJb9E4
cela dit, il y a des gens qui s’intéressent à ton travail et prennent vraiment des nouvelles (de ton boulot et de toi) et tu as le droit de dire que tu es dans le flou ou que ça n’avance pas comme tu veux :o)
Exact, j’ai très souvent aussi le « sur quoi ? » et là… c’est plutôt facile, en fait ! J’ai un « toolkit » de phrases qui vont bien et souvent la conversation continue autour de mon sujet, s’étend à d’autres, bref, « ça cause » pas mal à mes interlocuteurs, finalement 🙂
Tu as tout à fait raison, je ressens parfois une grande solidarité dans LA question, et c’est réconfortant de pouvoir échanger sur ce travail un peu particulier 😉
J’ai souvent entendu la question « une thèse, pourquoi faire ? ». Donc si la question c’est « Alors la thèse, ça avance ? », c’est que la première question a été évacuée. En fin de compte, il faut répondre que la thèse avance toujours, avec le temps c’est une certitude, parfois dans le mur, mais même les moments de doute, de stagnation ou les impasses font avancer une thèse. Après avancées et reculades, l’important c’est qu’elle aboutisse …
Bon courage
Merci Christophe pour ton témoignage et ton passage par ici 😉
Clairement ma principale préoccupation, au final, c’est qu’il s’agisse bien d’une thèse, que je puisse présenter !