Ah… oui…
C’est un classique, rebattu, vu et revu. On m’avait prévenue, je le savais, je m’y attendais, j’étais prête… Croyais-je !
Car : non.
Je me soupçonne d’avoir déjà posé la question à d’autres, maintenant que j’y songe…
Las, que répondre ? Une blague ? Hin, hin… Trop compliqué, si en plus il faut avoir de l’esprit… Et puis : il y a challenge, quand il y a rire ! Il faut prévoir la prochaine répartie enjouée, en avoir toujours une en stock, car le moment est surgissant et (in)attendu.
Prendre un air entendu, genre on se comprend, tu sais bien ce que c’est, toi qui poses la question. Tu te venges, en fait, c’est ça ? Avoue ! Ou tu es curieux de formulations innovantes ?
Répondre un « oui… » optimiste, ajouter un « doucement… » relativiste, en souriant (sourire légèrement fatigué et concerné).
Désespoir de première année : comment je sais si ça avance ? ça se voit à quoi ? bon, admettons que j’avance, ok, mais je vais où ? Si je fais un peu de sur-place, c’est grave ? c’est pas plutôt l’endurance, le rythme, le véhicule, le paysage, les passagers, la voie empruntée, qu’il faudrait interroger ?
Sinon, c’est peut-être juste un « ça va ? » poli et personnalisé…
Pas de quoi s’étouffer, juste répondre « oui et toi, ça va ? », c’est pas mal non plus 😉